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![]() ![]() Adolescents, ils suivent leur oncle, leader du Bobby Butler and the Myghty Blue Notes et fondent les Blue note Juniors. Ensemble, ils écument les clubs en compagnie du tonton qui les laisse jouer à l'entracte. A 18 ans, il s'inscrit avec Melvin à l'école d'Arts d'Atlanta où son frère rencontre un certain James Brown. La jeune étoile de la soul music est impressionné par le style du batteur. Beaucoup moins par le jeu de Maceo. Pour faire plaisir à Melvin, il engage son frère. Maceo débute au sein du Big Brother band comme saophoniste baryton. ![]() ![]() Trois ans plus tard, ils reprennent du service chez le parrain de la soul, devenu entre temps l'icône vivante du funk. Les JB's sont nés. Ils deviennent rapidement la section de cuivre afro-américaine la plus réputée du début des seventies. James Brown est aux anges. Les solos de son saxophoniste alto font mouche notamment sur Papa's Got A Brand New Bag, I Feel Good, Cold Sweat et Sex Machine. Il le sollicite à tout va, à grand renfort de « Maceo blow your horn » qu'on peut traduire par « Vas-y mon pote, mets nous le feu avec ton sax ». James Brown et ses JB's sortent des disques à la pelle. Grand prince, il crée le label People pour promouvoir ses musiciens. Ces sessions sont gravées sur trois albums, Funky people Part I à III. Brown produit et écrit US (73), la première galette solo de Maceo. En 1976, les JB's quittent le navire en pleine gloire. Ils rejoignent George Clinton, réputé pour ses extravagances vestimentaires et musicales. Un septennat durant, Maceo Parker joue les invités de marque sur les albums de Parliament et Funkadelic. Il prête également son talent au Bootsy's Rubber Band, fondé par Bootsy Collins, l'ancien bassiste de James Brown. L'heure de la pré-retraite sonne au milieu des années 80. Le funk a de moins en moins la côte. Maceo revient à ses premiers amours et rejoint un James Brown à la peine, sauvé de l'oubli par Living in america, le morceau phare de la bande originale de Rocky IV. Les deux musiciens cachetonnent sur les scènes européennes et enchaînent laborieusement les vieux standards avant que ce cher monsieur Brown ne soit mis à l'ombre par la justice américaine. ![]() ![]() Maceo s'en moque. Il enchaîne les concerts et sert un répertoire dansant sans prétention, mêlé de R&B, de funk et de jazz. Ce style, parfois simpliste, séduit au delà du sérail des fans de musique afro-américaine. La critique demeure dubitative. Qu'importe, les albums se multiplient. La Maceo touch (98% de funk et 2% de jazz) triomphe. Mo'Roots (91), Life On Planet Groove (93) et Southern exposure (94) se vendent comme des petits pains notamment en France où le saxophoniste fait salle comble à chacun de ses passages. Avec Funkoverload publié en 1998, Parker revisite les grands classiques de la soul avec son fils Corey, au chant. Puis, en 1998, c'est la rencontre avec Prince ! Ils se fréquentent dans des clubs lors d'aftershows, prennent plaisir à jouer ensemble. Ils deviennent inséparables et Prince propose de plus en plus de choses à Maceo. Il l'invite sur son album Rave into the Joy fantastic et maceo reprendra deux chansons de cet album sur son propre album Dial Maceo en 2000. Maceo alternera entre ses tournées pour la promotion de Dial M. partout dans le monde, et ses featuring sur scène avec Prince and the NPG (Cf le DVD de Rave 2000), Ani Di Franco, et autres. ![]() ![]() ![]() A 60 ans, Maceo Parker reprendra le chemin des planches au printemps et défendra seul son nouvel album "Made by Maceo", à paraître le 24 février. Guidé par sa bonne étoile et son incomparable sens du rythme. Merci MACEO ! Avec tes 60 ans ... continues de nous ravire. Source: www.fonkadelica.com/maceo.html |